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Channel: Musique – Aujourd'hui le Maroc
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Nouveau single : Bab L’Bluz lance un appel à l’union dans «Ila Mata»

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«L’objectif de ces paroles est de conscientiser les esprits de la majorité des individus épris de propos racistes et considérant que certains humains sont supérieurs à d’autres voire condamnant la richesse. Le tout en mettant l’accent sur le fait que notre différence peut nous rassembler. C’est aussi un appel pour rechercher tout ce qui peut nous unir au lieu de nous séparer»

Le groupe franco-marocain Bab L’Bluz (La porte du Blues) vient de lancer un nouveau single intitulé «Ila Mata» (Jusqu’à quand?). Ce tube, chanté en arabe classique et tourné en vidéoclip, est, comme le qualifie le groupe, «un salam (salut) sonore, un geste de respect et de paix adressé en direction des frères et des sœurs de toutes origines».

En détail, le morceau, soutenu par le Fonds arabe pour les arts et la culture et tourné par Alden Volney, fera, selon la formation de musiciens, partie de l’album «Nayda» qui sera lancé en cette année chez Real World Records.

Quant aux paroles, elles sont, comme le précise Bab L’Bluz, inspirées de l’œuvre du poète tunisien Anis Shoshan. «L’objectif de ces paroles étant de conscientiser les esprits de la majorité des individus épris de propos racistes et considérant que certains humains sont supérieurs à d’autres voire condamnant la richesse. Le tout en mettant l’accent sur le fait que notre différence peut nous rassembler. C’est aussi un appel pour rechercher tout ce qui peut nous unir au lieu de nous séparer», exalte le groupe créé en 2018. C’est dans la ville ocre que cette formation est née du rêve de mettre en avant le guembri sur la scène musicale internationale. Ainsi, la composition de musiciens veut confirmer que cet instrument, né en Afrique, est à l’origine du Blues. Aussi, Bab L’Bluz est un hommage aux racines intarissables de la culture Gnaoua des années 70. Il s’agit également d’un groupe de Rock psychédélique marocain qui s’inspire de la tradition Gnaoua, alliant Rock, musique actuelle et musique populaire marocaine.

Tout a commencé quand la chanteuse et guitariste marocaine Yousra Mansour a rencontré en 2017 le guitariste et producteur français Brice Bottin. Tous deux passionnés de musique Gnaoua, ils décident d’apprendre le guembri. Après quoi, ils composent le premier album de Bab L’Bluz. En 2018, ils sont rejoints par leurs amis et musiciens lyonnais, Jérôme Bartholomé et Hafid Zouaoui.
Leur musique novatrice mélange la tradition musicale et les rythmes plus actuels, soit le Hassani, Blues, Gnaoua, Funk et Chaabi. Bien que la pratique du guembri soit traditionnellement réservée aux maalems, maîtres de cérémonie gnaouis, Bab L’Bluz a su élaborer une identité musicale originale. Le groupe s’est également inspiré de la musique hassanie ou de la musique maure traditionnelle, présente en Mauritanie et dans quelques pays voisins, notamment le sud du Maroc. Elle se caractérise spécialement par sa poésie connue sous le nom de «Tebraa», dans laquelle les femmes chantent pour leurs amants des poèmes d’amour, leur interprétant ainsi le Blues mauritanien appelé «attarab al hassani». Entre Gnaoua, Rock, Funk et Blues, Bab L’Bluz a rassemblé ces styles venant de différents continents, afin de créer un point de rencontre, s’engageant ainsi à chanter pour la paix, l’égalité et l’amour de par l’univers.


Il s’intitule «Lonely days» : Un premier clip réalisé à distance

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Non seulement le single a été réalisé à distance, mais aussi le clip. Ainsi, la vidéo a été tournée avec des smartphones entre les trois villes de Casablanca, Marrakech et Paris.

«Lonely days» (Journées de solitude). Ainsi s’intitule le «premier clip réalisé à distance». L’idée a d’abord commencé par l’inspiration musicale de Draganov, de son vrai nom Adnan Mahyou, rappeur et compositeur originaire de la ville d’Oujda et basé à Casablanca, et de la chanteuse marrakchie Manal, de son vrai nom Manal Benchlikha, connue pour son style rap et pop. Un concept qui a, par la suite, trouvé son prolongement visuel chez Wldrb, une agence créative fondée par des Marocains à Paris, qui en détaille les dessous. «Lonely days est le fruit d’une inspiration confinée.

C’est un hymne d’espoir en ce temps de crise et c’est surtout une collaboration inédite entre ces artistes marocains qui ont décidé de tenter cette aventure créative depuis leurs maisons, montrant ainsi que même si les corps sont confinés, l’élan créatif demeure plus libre que jamais», précise l’agence. Quant aux univers sonore et visuel du morceau, ils se complètent, selon cette structure, pour traduire une ambiance contrastée, entre «mélancolie et high vibes». «Cette ambiance décrit particulièrement ces journées de solitude interminables et répétitives que nous vivons tous actuellement. Ces journées ont désormais un titre : Lonely days», enchaîne la même source.

Non seulement le single a été réalisé à distance, mais aussi le clip. Ainsi, la vidéo a été tournée avec des smartphones entre les trois villes de Casablanca, Marrakech et Paris. Dirigé par Wldrb, le tournage s’est déroulé par visioconférences avec Draganov d’un côté et Manal d’un autre. Le tout en se basant sur «les intentions de réalisation et le storyboard élaborés préalablement».

«Le défi était non seulement de réussir le tournage à distance, mais également d’exploiter au mieux les moyens à disposition des deux artistes pour créer des univers singuliers qui transcrivent et prolongent les émotions universelles de la chanson», exalte l’agence.
Cela étant, cette structure ne manque pas de rappeler la créativité qui marque le contexte sanitaire particulièrement difficile que le monde traverse actuellement. Dans ce sens, la même source évoque les Italiens qui ont chanté depuis leurs balcons et les New-Yorkais qui ont fait retentir «Juicy» de Notorious Big dans tout Brooklyn. Aujourd’hui, ce sont les Marocains qui ont relevé le challenge de réaliser le premier clip à distance entre les trois villes de Casablanca, Marrakech et Paris en plein confinement.

Spotify lance dans la région MENA le projet Covid-19 Music Relief

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Spotify s’organise autour de mesures inédites pour soutenir la communauté musicale mondiale face à la crise de la Covid-19.

C’est ce qu’a annoncé la plate-forme de streaming qui vient d’instaurer le projet Spotify Covid-19 Music Relief. «Désormais accessible en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, en partenariat avec le Fonds arabe pour les arts et la culture (AFAC), l’initiative vise à collecter des fonds pour venir en aide aux artistes les plus touchés, avec le concours du programme Artist Support Grant proposé par AFAC», indique l’entreprise.

3ème titre de son nouvel album : Jihane Bougrine lance «Madabya»

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La chanteuse marocaine Jihane Bougrine vient de lancer son nouveau single «Madabya » (Si seulement). Une chanson «pleine d’espoir sur un monde meilleur».

Composé par l’auteure compositrice interprète, première marocaine à signer avec Universal Music Mena, le nouveau morceau est une bossa nova rock marocaine qui sublime des paroles en darija écrites par Jihane Bougrine et Ayoub Belmokkadem sur un arrangement du musicien et luthiste Zakaria Masrour. «Optimiste et presque utopiste, Madabya est une chanson que j’ai écrite il y a 7 ans. Elle a mis du temps à trouver le chemin du public, mais la voilà aujourd’hui, dans un contexte qui lui donne encore plus de résonance et plus de raison», indique Jihane Bougrine, artiste engagée, qui raconte à travers sa musique les hauts et les bas d’une Marocaine mi-paumée mi-aérienne.

Pour son clip, Jihane Bougrine a imaginé une vidéo mosaïque où chacun apporterait sa vision, sa touche, son cœur. Pour sa réalisation, elle a collaboré avec le réalisateur de talent Julien Foure et son équipe, les Free Monkeyz avec la monteuse Soukaina Eljid et la coloriste Pauline Amato. De plus, le clip met en avant de nombreuses personnalités, artistes, chanteurs et animateurs, confinées à Rabat, Casablanca, Fès, Paris et Beyrouth.

Et pour que la chanson soit comprise par la majorité, Jihane Bougrine a tenu à ce que «Madabya» soit interprétée en langage des signes, chose rendue possible grâce à la précieuse aide de Atika Zoubir.
Pour rappel, «Madabya» est le troisième extrait de l’album «Dima Labass» de Jihane Bougrine, qui sera lancé le 18 juin.

Festival international de luth de Tétouan : A la mémoire de Hassan Mégri

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Le Festival international de luth de Tétouan, organisé cette année en session virtuelle en raison de la pandémie du nouveau coronavirus, a évoqué la mémoire du défunt musicien marocain Hassan Mégri, rappelant ses apports notamment à travers sa création du «prix Ziryab des virtuoses»

 Sur la page Facebook officielle du festival, l’administration a publié, dans le cadre de la rubrique «Mémoire du prix Ziryab des virtuoses», une vidéo de dix minutes qui rappelle les services rendus par le musicien défunt Hassan Mégri à l’instrument de luth, sa riche contribution à faire connaître la musique marocaine, ainsi que sa représentation dans des forums internationaux.
Dans ce sillage, la directrice artistique du festival et soprano marocaine Samira Kadiri a déclaré à la MAP que l’évocation de la mémoire de feu Mégri lors de cette édition se justifie par deux raisons principales : la première étant qu’elle concerne un homme «qui mérite le respect, la célébration et l’hommage, puisqu’il a enrichi le répertoire musical national et arabe par une panoplie d’œuvres».
La deuxième raison est que le regretté s’est distingué par son travail acharné au niveau du Conseil national de la musique au Maroc en supervisant l’organisation de nombreuses manifestations célébrant l’art et les artistes, a ajouté Mme Kadiri, notant que le défunt a fourni «des efforts considérables» au profit de la scène artistique au Royaume.

Nouveau single : Le groupe Babel lance «Mankderch»

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«J’ai fait un voyage d’esprit, une autoévaluation et un développement personnel pour concevoir ce tube».
Le groupe marocain de rock, Babel, vient de lancer un nouveau single intitulé «Mankderch» (Je ne peux pas). Un deuxième titre qui fera partie de l’album «Voyage» et dont les paroles sont conçues en dialecte marocain par le chanteur du groupe, Adil Bouaouad. «J’ai écrit les paroles de «Mankderch» en une soirée de réflexion. Certaines idées reflètent peut-être des expériences que j’ai vécues parce que chacun a, pendant l’adolescence, l’impression de ne pas avoir de chance. Dans le single, il y a aussi ma propre expérience puisque j’avais plein de projets qui n’ont pas été réalisés», confie l’artiste. Le chanteur rappelle également que ce tube est l’un des premiers singles écrits par Babel.

Il a été enregistré en 2010 dans un studio et soumis avec deux autres morceaux à la compétition Génération Mawazine. «Il m’était difficile d’apposer le dialecte marocain sur une musique de rock au rythme accéléré surtout que nous avons des lettres compliquées. J’ai, quand même fini par écrire un single à ma guise», révèle le chanteur. Pour lui, cette œuvre est comme un premier épisode d’une expérience. Un autre étant prévu d’être dédié à la même personne qui parle d’une nouvelle souffrance. «Pour ma part, j’ai fait un voyage d’esprit, une autoévaluation et un développement personnel pour concevoir ce tube», ajoute-t-il. Quant au lancement en ces moments, l’auteur indique qu’il était temps de le faire malgré ce contexte de pandémie et de confinement. «Pour moi, c’était le bon moment parce que le monde entier en souffre. Je voulais donner une image à ce moment pour atteindre plus de public», précise-t-il.

Cette nouvelle œuvre, enregistrée au studio DBF, est, selon le groupe, produite par l’association Maroc Cultures qui a découvert ce groupe qui s’apprête à lancer l’album «Voyage» en «anglais et dialecte marocain».
Outre «Mankderch», Babel, qui avait remporté le Prix du meilleur groupe «fusion» lors de la compétition Génération Mawazine en 2011, a lancé en octobre 2019 deux nouvelles versions de son single «Felles so right» en collaboration avec les producteurs, DJ Maestro Mix et Mohamed Moufid Sbai, également agent artistique. Le même tube vient d’être enregistré en vidéoclip en avril dernier.
Dans l’ensemble, le groupe est composé de six artistes de différents horizons artistiques. Il fait du rock son principal style musical en y introduisant une touche artistique marocaine. Pour rappel, Babel a déjà participé à plusieurs manifestations de par le Maroc, notamment le Festival Mawazine.

Universal Music Group ouvre son premier pôle au Maroc

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Il devient la première grande entreprise musicale à établir des bureaux autonomes à Casablanca

Le lancement d’Universal Music Morocco augmentera encore la capacité d’UMG à découvrir et développer des talents de toute l’Afrique du Nord, contribuant ainsi à introduire la culture musicale diversifiée de la région à un public mondial plus large.

Bonne nouvelle pour le monde de la musique au Maroc. Universal Music Group (UMG), le célèbre label de musique américain appartenant au groupe français Vivendi depuis 2000, a annoncé son implantation au Maroc en ouvrant son premier pôle à Casablanca. «Nous annonçons aujourd’hui une expansion significative de nos opérations au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), avec le lancement de nouvelles divisions au Maroc et en Israël, avec effet immédiat», indique le groupe sur sa plateforme, en expliquant que «cette expansion renforce encore l’engagement mondial d’UMG dans la signature et le développement de talents nationaux et régionaux, tout en renforçant les écosystèmes et les infrastructures musicaux locaux. UMG devient la première grande entreprise de musique à établir des bureaux autonomes au Maroc, renforçant son réseau existant d’opérations UMG dans plus de 60 pays à travers le monde».

A propos de ce sujet, Adam Granite, EVP, Market Development chez Universal Music Group, déclare : «Nous sommes ravis de lancer nos nouvelles opérations UMG autonomes au sein du Moyen-Orient et Afrique du Nord, afin d’accélérer notre capacité à soutenir l’art et les talents locaux en Israël, au Maroc et dans les pays voisins. Notre intention est de fournir un soutien réel, une infrastructure et des personnes sur le terrain dans chaque pays, en aidant l’ensemble de l’écosystème musical régional à se développer et en donnant aux artistes locaux la meilleure opportunité d’atteindre de nouveaux publics à travers le monde.

Ces bureaux aideront UMG à devenir un élément essentiel de l’écosystème musical régional et à apporter ces nouveaux sons et talents d’artistes aux fans de musique du monde entier». Il faut dire que le lancement d’Universal Music Morocco augmentera encore la capacité d’UMG à découvrir et développer des talents de toute l’Afrique du Nord, contribuant ainsi à introduire la culture musicale diversifiée de la région à un public mondial plus large. Ainsi Universal Music Morocco opérera à partir de Casablanca, sous la direction de Serena Safieddine, responsable du développement commercial local, qui travaillera aux côtés du siège régional actuel d’UMG à Dubaï, et relèvera de Patrick Boulos, PDG d’Universal Music MENA. Selon la même source, Universal Music Maroc se concentrera sur les partenariats A&R, créatifs et commerciaux.

«L’Afrique du Nord a produit une multitude de talents d’artistes dans une multitude de genres, de langues et de pays qui ont vu la musique arabe traditionnelle et le hip-hop nord-africain du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie atteindre un succès commercial et construire des publics en Europe et au-delà», explique-t-on. Par ailleurs, Universal Music Group fait savoir que l’équipe travaillera en étroite collaboration avec les opérations d’UMG à travers le monde pour s’assurer que les artistes nord-africains locaux peuvent désormais atteindre le public dans le monde entier, et développera des projets clés aux côtés d’Universal Music France, où les labels ont déjà connu du succès avec des artistes francophones de la région qui gagnent en popularité parmi la diaspora locale, avant de passer au succès de la carte grand public.

La musique en résilience, entre le live et le digital

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Une visioconférence ce vendredi initiée par l’Unesco et Visa For Music

Une visioconférence maghrébine se tiendra, ce vendredi, sous le thème «La musique en résilience, entre le live et le digital» au temps de la Covid-19, et ce à l’initiative de «ResiliArt», un mouvement relevant de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), et le festival Visa For Music.

Selon les organisateurs, la séance d’ouverture de cette conférence, organisée en partenariat avec la fondation «Hiba», sera consacrée à la discussion de la thématique «quelle place pour la culture dans la relance post-Covid-19?», avec la participation du ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Firdaouss, et la directrice du bureau de l’Unesco pour le Maghreb Golda El-Khoury.

Le programme de cette conférence, qui débutera à 10h00, comprend une séance matinale consacrée à la thématique «Quels impacts de la crise Covid-19 sur la musique ?» et deux panels qui examineront «comment impulser la création musicale après la crise?» et «la musique à l’ère du numérique».
Le programme sera également marqué par l’intervention de plusieurs artistes, hommes de médias et spécialistes dans la gestion artistique marocains, mauritaniens, algériens et tunisiens, notamment Ghita Khaldi, présidente de l’Association Afrikayna Maroc, Younes Boumehdi, PDG de Hit Radio Maroc et Brahim El Mazned, directeur et fondateur de Visa For Music.


Le groupe hôtelier célèbre la fête de la musique : Followez Onomo Hotels ce dimanche en live pour plus de vibes

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En dépit de la situation sanitaire, la fête mondiale de la musique ne passe pas inaperçue pour Onomo Hotels.

En promoteur de la culture et de l’art africains, le groupe honore cet art et célèbre cette journée planétaire. Ainsi, plusieurs adresses Onomo accueilleront, le 21 juin, des artistes africains. Comme le précise le groupe, ils animeront « des concerts en ligne ». En détail, ces artistes se produiront le temps d’une programmation riche en rythmes et en émotions qui mettra en avant des talents artistiques du continent. « A contexte inédit, évènement inédit. Chez Onomo Hotels, les restrictions sanitaires et le respect de la distanciation physique n’empêchent pas la célébration. Le groupe affiche sa volonté de célébrer, dans les règles de l’art, la journée mondiale de la musique et partager avec sa communauté dans le monde entier des moments de joie en offrant aux mélomanes une expérience particulière », précise le groupe.

Au programme, l’enfant prodige du Rwanda, The Ben, enflammera ce dimanche le rooftop de l’hôtel à Kigali pour le plus grand bonheur des mélomanes de la ville et du Monde après ses performances remarquables lors de la East African Party et One Africa Music Festival.

Quant à Onomo Hotel Douala, il accueillera Cysoul, dont le grand talent l’a mené jusqu’à la finale du dernier Prix Découverte RFI. « Attendez-vous à un spectacle à l’image de l’artiste, audacieux et surprenant », exalte le groupe.

A Onomo Hotel Casablanca City Center, Hamid El Hadri, Auteur, compositeur, musicien et passionné de théâtre et de comédie, fera, pour sa part, vibrer les mélomanes aux rythmes de ses créations musicales qui combinent la musique traditionnelle marocaine au flamenco espagnol, ou encore le raï et le chaâbi algérien. De son côté, Lord Carlos, un habitué de l’hôtel Onomo Lomé, y fera son retour à l’occasion. Artiste éclectique et toujours à la recherche de sonorités innovantes, il saura emporter les mélomanes dans son univers musical mêlant la pop, le blues, la worldmusic, la soul et l’afrobeat.

« L’Afrique dans toute sa splendeur et son rythme sera au rendez-vous, à travers ses artistes, ce dimanche dès 17h, pour un live inédit sur le compte Instagram du groupe Onomo, transmettant des good vibes et des notes de positivité, aux mélomanes en Afrique et dans le monde », ajoute le groupe. Selon la même source, cette célébration de la musique africaine est une interprétation fidèle de l’esprit d’Onomo Africa’s Finest.

Un label qui concrétise la volonté du groupe de mettre en valeur la culture et l’Art Africains. Et ce n’est pas tout. « Chez Onomo Hotels, la fête continue et la scène prend place chez vous, là où vous êtes », annonce la chaîne hôtelière. Dans ce sens, le groupe appelle ses followers à partager, du 22 au 28 juin, sur Instagram les vidéos de leurs performances artistiques et invite sa communauté à voter. « Ravivez l’artiste qui sommeille en vous, partagez votre talent, et qui sait vous serez peut être l’heureux.e gagant.e », conclut la même source.

Fête de la musique : Une vidéo inédite célèbre l’héritage de « Jebalaa »

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Réunissant à distance des artistes de 15 pays  

La fête de la musique réunit les artistes à distance. En effet, pour le 21 juin prochain, l’orchestre symphonique des jeunes du conservatoire national de musique et d’art chorégraphique de Rabat sous la direction du Maestro Hamza Amazgar, en collaboration avec des musiciens du monde entier ( plus de 15 pays), réalise une vidéo inédite d’un morceau musical de l’héritage du nord du Maroc «Jebalaa » avec un arrangement symphonique fait par le chef d’orchestre Hamza Amazgar

. « Le choix de cette musique est dû à la volonté de mettre en relief la musique marocaine traditionnelle et à la partager à l’échelle internationale. Mais, surtout sans qu’il ait le besoin de se déplacer pour l’écouter», relève le ministère de la culture de la jeunesse et des sports.

Pour y parvenir, des musiciens de différentes régions, de différentes cultures mais de mêmes tranches d’âge font partie de ce projet.

Avec les hôtels Sofitel au Maroc : Vivez, dès ce dimanche, la fête de la musique à la française !

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Les mélomanes trouvent, dès ce dimanche, leur compte avec la fête de la musique célébrée par les hôtels Sofitel au Maroc à leur manière.

Ainsi, la chaîne hôtelière rend, tout au long de la semaine du 21 juin, hommage à «ses racines». A cette occasion, des initiatives exclusives et une mobilisation particulière sur les réseaux sociaux seront, selon le groupe hôtelier, à l’honneur à cette occasion à Tamuda Bay, Casablanca, Rabat, Marrakech, Essaouira et Agadir. «Tout comme Sofitel, ambassadeur international de l’élégance et de l’art de vivre à la française, la fête de la musique encourage les participants, durant toute une journée, à lâcher prise, à mettre leurs sens en éveil, à s’ouvrir à l’inattendu et à tous les genres musicaux, dans l’esprit de liberté qui anime les fêtes de rue de l’Hexagone», exalte la même source. Dans ce sens, Sofitel invite les mélomanes à vivre « The French Way » lors des différentes incarnations de la fête de la musique à travers le monde, soit dans un établissement de la marque, soit de manière numérique aux rythmes des playlists Sofitel Sounds.

Et ce n’est pas tout. Cette année, Sofitel encourage également les amateurs de musique à organiser leur propre soirée à domicile, en faisant vivre l’esprit et la philosophie de cette fête française. La playlist «Sofitel Sounds», disponible sur Spotify et sur Deezer, donne, en fait, le ton à la « French Way ». A ce propos, Joao Rocco, directeur des marques de luxe Sofitel, indique : «La playlist de Sofitel incarne la véritable essence des soirées françaises : sobres, intemporelles et sophistiquées. La musique recèle une énergie incroyable, qui fédère au-delà des frontières

. Aujourd’hui, plus que jamais, il est important de prendre le temps d’apprécier ce qui nous rend heureux et de profiter de la vie en compagnie de nos proches». Comme il le précise, Sofitel Sounds permet de faire revivre l’esprit de la fête de la musique chez soi et de découvrir une interprétation moderne et authentique de l’art de vivre à la française de Sofitel. En détail, la playlist de la marque servira de toile de fond aux plus belles soirées, empreintes d’élégance, de chic et d’insouciance, pour se retrouver, de manière décontractée, à la maison. En plus de pouvoir profiter chez soi de ce moment de convivialité internationale qu’est la fête de la musique, les adresses Sofitel au Maroc accueilleront des évènements sur le même thème à travers des lives La Nuit by Sofitel sur leurs pages aux réseaux sociaux.

Pour information, au Sofitel Tamuda Bay Beach & Spa, Musique et Mixologie seront à l’honneur en direct avec de 18h00 à 19h00, DJ momo mac et de 20h00 – 21h00 outre la préparation de 2 cocktails Signature signés La Nuit by Sofitel Tamuda Bay. Le 21 juin, de 16h à 00h, le Sofitel Casablanca Tour Blanche invite à son événement «La Nuit» avec une sélection de DJ pour vous faire voyager dans le monde nuancé de musique électronique avec en direct : Daox, Molly, M-Heidi, Memed Awad, Atlassi, Lady Goule, Nathabes & Maou. Et rendez-vous, au Sofitel Rabat Jardin des Roses, pour un mixte de musique urbaine, pop afrohouse et marocaine avec Nabil Nasef de 18h à 19h et Dj Aymoune de 20h à 21h. De son côté, Zineb Mohib performera, au Sofitel Agadir Thalassa, à 20h avec des sonorités jazzy et des morceaux guitare-voix. A ne pas rater !

Fête de la musique : Quand les enfants sont de meilleurs messagers

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En cette fête de la musique, les enfants sont les meilleurs messagers d’espoir.

A cette occasion mondiale, les enseignants et inspecteurs de l’éducation musicale de toutes les académies régionales de l’éducation et de la formation ont accordé leurs instruments à la voix de jeunes élèves le temps d’une nouvelle œuvre intitulée « L’épopée de l’espoir ».

Ce sont ainsi 157 participants qui ont interprété ce beau morceau dont les paroles exaltent aussi la situation actuelle. A savourer !

Ben Krys remixe son 1er album «Sang noir» et parfait son prochain opus

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L’artiste camerounais est installé au Maroc

L’artiste d’origine camerounaise résidant au Maroc depuis 7 ans, Ben Krys, vient de lancer le remix de son premier album intitulé «Sang noir». Il a, comme il le précise, profité du confinement pour rechercher un son original dès son propre studio appelé «Label Noss Noss prod». Pour cet artiste, installé à Tétouan, cet isolement a eu deux effets. «Le positif, c’est le rapprochement entre les familles et personnes, un temps pour se retrouver spirituellement et être conscient des réalités qui nous entourent. On est bloqués mais je crois que ça aide à mettre les idées en place et, dans mon cas, remixer l’album «Sang noir» et polir le prochain, «Mandaté du ciel», exalte le chanteur, également rappeur.

Selon cet artiste, qui s’exprime aussi sur ses projets à venir, son expérience du confinement et la responsabilité des artistes dans cette crise mondiale, ce remix intervient après deux ans d’enregistrements dans plusieurs studios marocains. Par l’occasion, le producteur ne manque pas d’adresser un message aux artistes dans ce temps de bouleversement mondial. «Les artistes devaient prendre conscience qu’ils sont les poètes et prophètes de cette heure, on doit être le moyen pour véhiculer un message de paix, de réconciliation, et apporter une nouvelle vision de la fraternité et la convivialité entre les hommes», estime-t-il. Ben Krys n’hésite pas à afficher sa reconnaissance à SM le Roi pour la gestion de la pandémie. «Bien établie, bien réglementée, bien contrôlée», la décrit-il.
Cela étant, l’interprète vient, outre ce remix, de lancer un nouveau clip et neuf titres sur sa chaîne YouTube et autres plates-formes. Quant au clip officiel de «Sang noir», il a été produit par «Noss Noss prod», enregistré dans la maison de l’artiste et dirigé par la productrice audiovisuelle espagnole Lapaula.

Pour rappel, Ben Krys a démarré l’année 2020 sous le signe de la révélation. En janvier dernier, il a monté la barre avec son single «Différent», enregistré, mixé et masterisé sur son propre label.
Dans ce single, il est accompagné aux chœurs par l’artiste espagnole Lapaula, chargée de la production audiovisuelle du titre, publié le 12 janvier 2020 sur YouTube à l’occasion de l’anniversaire du chanteur. Ce morceau, dans lequel l’artiste parle de sa vie, est prévu de faire partie de son deuxième album «Mandaté du ciel».

«Daba O Dima», un single pour lutter contre les violences faites aux femmes

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Lancé par l’association Quartiers du Monde en cette crise sanitaire

«Daba O Dima» (aujourd’hui et pour toujours). Ainsi s’intitule un nouveau single dédié par l’association Quartiers du Monde à la lutte contre les violences faites aux filles et femmes. Des actes accentués notamment pendant le confinement. «Daba O Dima se veut être un hymne adressé aux hommes sur leur rôle et leur implication dans la vie quotidienne du foyer», précise l’association à propos de cette chanson. Cette œuvre est créée par des artistes marocains, aux rythmes festifs et aux paroles engagées selon cette structure qui rappelle que la crise sanitaire a accentué les discriminations et a rendu visibles des inégalités qui préexistaient et qui se sont aggravées. «Cependant, un changement social est né. Il a démontré une facette positive de la société marocaine: celle du partage des tâches et des responsabilités entre les femmes et les hommes au sein des familles», tempère la même source.

En effet, des actions individuelles, indépendantes, partagées sur les réseaux sociaux, ont prouvé l’évolution des mentalités et l’engagement des hommes pour l’égalité. «Ainsi, Quartiers du Monde s’engage à son tour à porter ce message contre les inégalités femmes/hommes à travers la chanson», exalte cette structure. Pour elle, cet hymne rappelle que les hommes doivent prendre leur part de responsabilité sans jugement et considérer leurs actions comme une norme. «Parce qu’il est essentiel, aujourd’hui et pour toujours, de chercher à améliorer le bien-être, le bonheur, l’amour, la santé et la sécurité de toutes les personnes de la famille, et de diminuer la panique liée à la crise sanitaire, les discriminations, la pression et les violences faites aux femmes et aux enfants», détaille la même source en allusion à l’intitulé du single.

En fait, «Daba O Dima» est, selon l’association, une promesse de la coresponsabilité des hommes au sein du foyer, pour permettre à la nouvelle génération, de s’approprier une nouvelle vision du partage entres les femmes et les hommes. L’objectif ultime étant de faire basculer les stéréotypes. «Au cours de ces derniers mois de confinement, des hommes, toutes catégories sociales confondues, se sont engagés, notamment sur les réseaux sociaux, à faire basculer les pratiques et les stéréotypes sur les rôles assignés aux femmes et aux hommes», poursuit la même source.
Pour rappel, Quartiers du Monde, en partenariat avec la LDDF (Ligue démocratique des droits des femmes) -INJAD et à travers le cofinancement de l’Union européenne, ONU femmes Maghreb et Urgent Action Fund-Africa, travaille depuis des années pour l’autonomisation et l’accès aux droits des femmes, dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Pendant cette crise sanitaire, elle se solidarise avec les efforts fournis par la société civile luttant pour plus d’égalité de genre et avec ces femmes et ces hommes qui appliquent ces principes dans leur vie quotidienne, à la maison, au travail… aujourd’hui et pour toujours comme l’indique l’appellation du single.

DJ Saad, un vrai mélangeur de styles musicaux et d’influences

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L’artiste et producteur lance bientôt un nouveau son

Si la scène musicale regorge, désormais, de DJ, rares sont ceux qui font de la production en même temps. Le DJ Saad, casablancais d’origine, quant à lui, fait «professionnellement» les deux à la fois.
A elle seule, sa musique est, comme il l’indique, composée de «multiples influences». «Chaque chanson finit par créer d’autres. Cela fait que ma musique soit appréciée», exalte l’artiste, qui se qualifie de DJ «un peu avant-gardiste». Une appellation qu’il se donne de par son «mélange des styles». «J’ai aussi beaucoup d’influences parce que j’ai voyagé un peu partout dans le monde. J’étais en Thaïlande, en Espagne et j’ai grandi au Maroc en Belgique ainsi qu’en France. En fait je suis un artiste multiculturel», enchaîne le DJ. Quant aux styles, il ne veut pas se limiter à un seul. «Je n’ai pas de style fixe.

Je peux faire du raï, raï’n’B et R&B. Par contre, je suis très influencé par le dancehall qui est ma spécialité», précise-t-il. C’est sur ce dernier style qu’il travaille pour le moment. «Il y a un son qui va bientôt arriver et il est très influencé par le dancehall», ajoute-t-il en indiquant y avoir apporté sa touche qu’il appelle «Skergalguelli». En fait, cette appellation vient d’une chanson qui a fait connaître l’artiste comme il le rappelle. «C’est un mot qui ne veut rien dire et que nous avons inventé avec mes potes pour délirer. Je suis entouré de mes amis et nous faisons du son à notre goût», raconte-t-il.

A propos de sa renommée, il révèle ne pas compter en créer parmi les DJ qu’il dit connaître et prendre pour exemple, notamment les anciens. «Je compte plutôt me créer une renommée parmi les styles. Sans prétention, j’aimerais bien porter une folie dans une musique. Mon objectif c’est d’arriver à faire d’une musique plein d’autres», avance-t-il. Dans ce sens, il donne l’exemple du son du rai qui finit par la musique house. «Il y a aussi des instruments qui rappellent un style ou une partie qui rappelle un style. C’est en fait un jeu de vitesses de musique. De même, il y a plein de styles musicaux et d’influences qu’on peut caler», détaille l’artiste.

Et ce n’est pas tout ! Le musicien, dont le mixage lui a, selon ses dires, donné le respect des deux légendes Bob Sinclair et David Guetta, n’hésite pas à mettre en avant la différence entre ses œuvres et celles d’autres. «Ma musique est un peu différente des autres qui font du reggaeton rai, house rai, house r&B, ou house rai&B.

Dans ma musique, on peut trouver du house rai auquel je peux ajouter du r&b et d’autres influences qui font qu’on se régale au milieu de mon son», tempère le DJ qui a récemment lancé un hit intitulé «Ma derna walou» (On a rien fait).


Le rappeur marocain 1150 sort son nouveau clip «ArbiFunky»

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Il est lauréat de la deuxième édition du programme Hiba_Rec – Rap/Rnb

Le jeune rappeur marocain 1150 sort son nouveau clip “ArbiFunky” sur la plateforme Youtube. Cette nouvelle chanson est le fruit d’une collaboration entre 1150 et le Dj producteur franco-marocain, Khalid Filali alias Dj Khalid, du label Goodkeys – Music. Ce titre est accompagné techniquement et artistiquement lors de sa réalisation par la fondation Hiba. D’ailleurs, il est enregistré au Studio Hiba à Rabat. Pour rappel, 1150 est lauréat de la deuxième édition du programme Hiba_Rec – Rap/Rnb.

De son vrai nom Kamal Dahr, il est un rappeur natif de Rabat né en 1994. Il découvre et tombe amoureux du rap à l’âge de 11 ans grâce à son entourage et plus précisément son grand frère, le rappeur AFaress alias colonel. Bercé dans le monde du rap et la culture hip- hop dès son plus jeune âge, sa passion pour ce style ne fait que s’amplifier, lui permettant à son tour de développer son propre talent. Il écrit son premier titre «la Familla» en 2005, en collaboration avec ses deux frères, les rappeurs AlFeress, alias colonel, et Lil Gun. Il décide en 2010 de former un groupe de rap avec ses deux amis. Ensemble, ils décident de former leur groupe «Nahda Boys» afin de rendre hommage à leur quartier et leur ville : le quartier Hay Nahda à Rabat.

Ils sortent le premier mixtape qu’ils nomment «NBNG» et participent à plusieurs concerts et festivals. Ils procèdent par la suite à la sortie de deux autres mixtapes. «Stand Up» et «Bel9youd». En 2016, il est sélectionné pour représenter le Maroc de la résidence artistique «Youth vision», en partenariat avec le collectif américain Kuumba Lynx, qui a eu lieu à Rabat. Enrichi de cette expérience, il enchaîne les collaborations et les singles avec notamment la sortie du titre «Lfeeling» qui passe sur Hit Radio.

Aymane Serhani chante en rythmes «Reggada»

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Un nouveau single qu’il a interprété avec Cheikh Mokhtar El Berkani

Le chanteur franco-marocain Aymane Serhani vient de lancer un nouveau single intitulé «Ma nedikch a l’vacancia» (Vacancière, je te prends pas). Ce tube qu’il a interprété, en rythmes «Reggada» avec Cheikh Mokhtar El Berkani, qui en a conçu les paroles et la mélodie sur un arrangement de Hicham Khatir, a permis au chanteur de se positionner premier des tendances. Aussi, le clip du single, réalisé par Redouan Akalay, a récolté 4 millions de vues en 24 heures après son lancement. «Je suis assez content de l’appréciation du public. J’espère toujours être à la hauteur pour répondre à leurs attentes», exalte Aymane Serhani. L’artiste ne manque pas de devoir une fière chandelle à ses collaborateurs ayant contribué à la sortie de la vidéo tournée à Berkane et Saïdia.

Outre «Ma nedikch a l’vacancia», cet artiste a tout récemment lancé un single «Ana Telle3tek bezzaf » (Je t’ai trop hissée). Une œuvre dont la singularité résidait dans son lancement à partir du Maroc où il a passé son confinement. En plus de ses clips en selfie, le chanteur originaire d’Oujda et né à Lille (France) où il a grandi, a brillé en raï voire en raï game ainsi que dans le style des singles «Way Way». Son répertoire contient plusieurs œuvres phares ayant connu un large succès au Maroc, Maghreb et parmi la communauté arabe et maghrébine en Europe. Ses tubes ont atteint des millions de vues sur YouTube et lui ont valu une forte demande dans les plus grands festivals de la région.

Ainsi, il a, entre autres, chanté «Tonton», «Ntiya Mon Koulchi » (Tu es mon tout), «Galthali Mimti» (Ma mère m’a dit), «La beauté», «Drabha Sahebha» (Son copain l’a battue), «Lay Lay», «Hayat», «Fles vacances semouk tebghini» (Tu m’aimes en vacances), «Nebghi Djini bsurvet» (Je veux que tu viennes avec un survêtement), « Ntiya walou» (Tu n’es rien), «Had Zine jay men l’Allemagne» (Cette beauté vient d’Allemagne), «La taille 38», «Labssa jellaba» (Elle porte une djellaba), «Oula andi bébé» (J’ai désormais un bébé), «Jarti habltni» (Ma voisine m’a flippé), «Lune de miel), «Nti Lgalb» (Tu es mon cœur) et «Lila Hadi» (Quelle nuit), son premier tube.

C’est son single «Krit L’message» (J’ai lu le message) qui a fait connaître en 2016 cet artiste âgé de 28 ans.
A propos du raï, il indique, dans un entretien accordé récemment à ALM, que ce genre est «devenu aujourd’hui un mélange de plusieurs styles musicaux. Actuellement, on peut chanter des mélodies 100% raï sur des instruments occidentaux qui n’ont rien à voir avec ce style. Et c’est prometteur».

#Lmeryoula : Un single qui rend hommage aux bidonvillois

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Signé Don Bigg et Ihab Amir

«A travers cette chanson qui est assez émotionnelle et dansante à la fois, nous avons voulu mettre l’accent sur cette catégorie sociale qui a été dénigrée et mise en marge depuis les années 50 afin de lui redorer le blason et lui redonner son importance dans la société».

Tawfiq Hazib, alias Don Bigg, est de retour. Après avoir lancé en 2019 «Psycho Wrecking», le rappeur revient cette fois-ci sur la scène avec #Lmeryoula. Il s’agit d’un nouveau single en duo avec le jeune Ihab Amir. Ce nouvel opus dont la sortie est prévue en avant-première, ce jeudi 23 juillet 2020, sur la page Instagram de Don Bigg, rend hommage aux habitants des bidonvilles. Une communauté marginalisée certes, mais en harmonie avec elle. Une catégorie sociale qui vit dans les bidonvilles avec un seul espoir, celui de pouvoir réaliser ses propres rêves qui ne sont pas forcément les mêmes que nous partageons tous. «A travers cette chanson qui est assez émotionnelle et dansante à la fois, nous avons voulu mettre l’accent sur cette catégorie sociale qui a été dénigrée et mise en marge depuis les années 50 afin de lui redorer le blason et lui redonner son importance dans la société. L’idée du clip était de suivre deux jeunes garçons issus de ce bidonville pour nous faire vivre leur quotidien avec leurs propres émotions, joies, craintes et tristesses», déclare à ce sujet Dong Bigg. Pour sa part Ihab Amir atteste que «#Lmeryoula va faire découvrir aux fans une image décalée, avec un style assez différent de mon répertoire et style vestimentaire habituel. J’ai été très ravi de collaborer avec Don Bigg durant cette chanson qui nous fait découvrir le vécu d’une communauté avec qui on vit chaque jour mais dont on ignore parfois le mode de vie. Alors vivons ensemble pendant qu’on peut encore le faire». Le clip de #Lmeryoula a été réalisé par Mohamed Ali Laaouini. Des invités de marque ont participé à ce clip. A l’affiche, on retrouve les comédiens Tarik Bakhari, Noureddine Bikr, Kamar Saadaoui (alias Hamaka), et Driss Diouri. Ce clip a également connu la participation des jeunes issus de «Douar Bih» dans le quartier de Ain Sebaa.

Un lancement pour le clip pas comme
les autres !
Pour rendre hommage aux habitants et aux jeunes du bidonville qui ont participé à la réussite de ce projet, les deux artistes ont également prévu une projection sur un écran géant sur le lieu du tournage du clip. De même, ils organisent, dans le contexte actuel et dans le cadre des mesures de prévention sanitaire installées pour lutter contre la Covid19, une action sociale sur place et qui prévoit la sensibilisation et la distribution de masques et gels désinfectants avant le début de la projection. Pour noter, la chanson #Lmeryoula sera disponible par la suite sur YouTube et en téléchargement sur Spotify, Apple Music, Deezer et Anghami.

Daoudia exalte son nouveau titre de «reine du raï» pour sa reprise d’un single algérien

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La chanteuse exprime exclusivement à ALM sa joie

«Je suis assez contente d’être qualifiée de reine du raï. Ce titre, qui est plus qu’un honneur pour moi, m’encouragera à donner plus. Je remercie le public marocain et maghrébin ainsi qu’algérien qui m’a donné ce titre et cru en moi. Je vous adore tous !!! ». Ainsi exprime la star, Zina Daoudia, exclusivement à ALM sa joie après avoir été tout récemment appelée «reine du raï» pour le lancement de la reprise (cover), en rythmes modernes, du single «Balak» du célébrissime artiste algérien Abdou Deryassa.
Outre cette appellation, la chanteuse, qui a chanté en duo «Nsameh w ma nsa» (Je pardonne mais je n’oublie pas) avec l’Algérien Kader Japonais, a déjà été qualifiée de «meilleure artiste maghrébine» par le festival «Oscar Al-Arab» (Oscar des Arabes).

Avant de lancer la reprise de «Balak», Daoudia, de son vrai nom Hind El Hannouni, avait récemment sorti un nouveau single intitulé «Enta» (Toi) en style raï. Comme elle a lancé «Biban Zehri» (Les portes de ma chance) dont les paroles, la composition et l’arrangement sont respectivement conçus par Mohamed Amir, Achraf Faquihi et Badr El Makhlouki. Quant au clip, réalisé par Hassan El-Kourfti, il est agrémenté par la participation de l’acteur, Haytham Miftah et l’ex-miss Maroc, Nouhaila Amekli. Au-delà de ces nouveautés, la chanteuse, connue pour son style chaâbi et qui a également décroché le titre de «meilleure chanteuse populaire» à Dubaï, a animé plusieurs concerts au Maroc et à l’étranger. Ses performances lui valent la forte appréciation du public féru de cet art. En début de cette année, elle s’est produite en Arabie Saoudite et a lancé «Salman El Hazm» (Salman le résolu) qu’elle a dédié, en ses propres paroles sur un arrangement d’Adil Lakhlifi, au Souverain du Royaume d’Arabie Saoudite sans manquer de devoir une fière chandelle au Maroc.

En plus de ces singles, l’artiste a un grand nombre d’œuvres au compteur. Elle a ainsi interprété «Khirha fghirha» (La prochaine sera la bonne) dont l’auteur et la composition ainsi que l’arrangement ont été réalisés par Houssein Ben Karna. De même, elle a chanté «Wa tastamir Al Hayat» (La vie continue) sur paroles et composition de Anouar Makdour et arrangement de Hicham Khatir ainsi que le single «Dipassiti lhoudoud» (Tu as dépassé les limites) écrit, composé et arrangé par Houssein Ben Karna et bien d’autres comme «Rendez-vous» en featuring avec Dj Van. Des œuvres qui font davantage la renommée de Daoudia.

Zakaria Ghafouli : «Mon nouveau single sera un mélange entre «lgnawi» et le raï»

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Entretien avec Zakaria Ghafouli, Chanteur marocain

L’artiste Zakaria Ghafouli lancera bientôt un nouveau single appelé «5 d’sbah». Un intitulé captivant. Dans cet entretien, il donne des précisions sur cette nouvelle œuvre tournée en clip et qui fera partie du prochain album que le chanteur lancera en cette année. Le musicien s’exprime également sur sa démarche pour créer ses morceaux. De quoi faire la différence avec d’autres artistes de la nouvelle scène.

ALM : «5 d’sbah». Un titre accrocheur ! Pourriez-vous nous révéler les raisons d’un tel choix ?

Zakaria Ghafouli : Pour l’heure, tout ce que je peux vous dire c’est que ce sera le quatrième titre de mon album 2020. Aussi, ce nouveau single sera un mélange entre «lgnawi» et le raï. Ainsi, le public me découvrira dans un nouveau style à travers «5 d’sbah».

Sur l’affiche du single, que vous avez partagé sur Instagram, vous laissez voir une femme à votre dos. Serait-ce un duo ?

Absolument pas. Je ne me produirai pas du tout en duo dans mon nouveau tube. C’est plutôt une figurante dans le vidéoclip de ma prochaine oeuvre.

Outre ce morceau, vous avez récemment lancé le single «Awida Yawa». Que signifie cette appellation ?

«Awida ya wa», troisième single de mon album, signifie «Aji andi, jib lia» (Viens vers moi, ramène-moi). Pour rappel, ce tube a été composé par l’éminent artiste Hassan Dikouk, sur des paroles de Mohamed El Maghiribi et un arrangement de Achraf Bensfia.

Chez vous, les singles se suivent mais ne se ressemblent pas. Est-ce un défi que vous vous lancez?

En fait, je fais plutôt exprès de diversifier et varier mes singles pour donner un nouveau souffle, notamment à mon album 2020.

Qu’en est-il de la différence entre vous et d’autres artistes de la nouvelle scène ? Comment vous la faites?

Pour ma part, je puise, la plupart du temps, dans le patrimoine marocain pour le moderniser. Pour l’heure, j’ai fait le patrimoine berbère du Moyen-Atlas pour «Awida Yawa», qui a déjà récolté 2 millions de vues sur YouTube, et «Hobino», dont les paroles sont écrites et composées par Anouar Makdour et qui a tout récemment atteint les 100 millions de vues, ainsi que «Bahra Bahra» (Beaucoup), dont Anouar Makdour et Nouh El Abdi sont respectivement auteur et arrangeur. Au-delà de l’alliage entre «lgnawi» et le raï dans le prochain single, j’ai fait aussi le patrimoine «chamali» (du nord) dans «Lawah Lawah» (N’en fais pas trop), écrite et composée par moi-même et Issam Kamal qui en a également fait l’arrangement, et du chaâbi (populaire) dans «Lhoub zwin» (L’amour, qu’est-ce que c’est beau !), composée par Mohamed Chrabi et écrite par Mohamed El Maghrebi, et «Matalâach» (ça marche pas) que j’ai écrite avec Mohamed El Maghrebi et composée par mes soins sur un arrangement de Rachid Mohamed Ali. Dans l’ensemble, c’est cette variation du patrimoine qui fait ma différence.

Parcours artistique

Outre ces singles, Zakaria Ghafouli en a d’autres dans le compteur. En début d’année, l’artiste a sorti le tube «Tghib W Tban» (Tu apparais et disparais), écrit par Mohamed El Maghrebi. En 2019, il a lancé «Darni Kalbi» (Mon cœur me fait mal) que le chanteur a composé lui-même sur des paroles du même auteur. Dans la même année, il a également sorti «La Tkabar Chane» (Ne donne pas de valeur à celui qui ne mérite pas) dont l’idée est conçue par l’artiste qui en a fait la composition.

Entre-temps, il a interprété le générique du feuilleton «Assirr Lmadfoun» (Le secret enterré). En 2017, le chanteur, né en 1985 et passionné pour l’art depuis l’âge de 6 ans, a chanté «Dima Maroc» et bien d’autres singles.

L’artiste, qui s’est même produit dans des festivals de renom, notamment Timitar et Mawazine, a, pour rappel, été révélé lors de l’émission Studio 2M en 2010. Il a également été finaliste dans le programme «The winner is» sur Dubaï TV en 2013. D’autres œuvres comme «Zid Fel Mazzika» (Mets la musique plus fort) et «Chekama» (Colporteuse) ont fait sa renommée au Maroc et au Maghreb, ainsi que dans le monde arabe.

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