Quantcast
Channel: Musique – Aujourd'hui le Maroc
Viewing all 911 articles
Browse latest View live

Les élèves Mazaya en concert de fin d’année

$
0
0

Pour leur concert de fin d’année, les élèves du programme socioculturel Mazaya se produiront le 9 juillet à l’auditorium de l’école internationale de musique et de danse (EIMD) à Rabat.

Le programme de ce spectacle comprend, selon les initiateurs, des morceaux individuels, des morceaux de musique de chambre, musique d’orchestre ou de chant-choral, pour montrer l’étendue de leur apprentissage. Cette audition, produite par la Fondation Ténor pour la culture, est la troisième des six prévues pour l’année scolaire 2016-2017.


Ahmed Sultan : « ma musique est une mise en bouche de la langue amazigh à l’international »

$
0
0

Questions au chanteur Ahmed Sultan à l’occasion de la 14è édition du Festival Timitar

Agadir : Grosse ambiance pour la troisième soirée du Festival Timitar

$
0
0

La musique Africaine avait le vent en poupe vendredi soir à Timitar.

Pour ce troisième jour du festival, Hamid Bouchnak, Ahmed Amaynou feat Said Asmghou et Ahmed Sultan accompagné de ses amis venus d’Afrique, ont tour à tour électrisé la scène d’AL Amal, devant un public chaud bouillant à leur écoute. Difficile de départager les artistes de la soirée, tant ils ont, chacun par son style, séduit les milliers de spectateurs jusqu’au bout de la nuit.

Alors que Ahmed Amaynou feat Said Asmghou ont parfaitement lancé la soirée par leur mélodies amazighes, Ahmed Sultan et sa troupe africaine ont véritablement déchaîné la foule. Passant en revue tous ses célèbres tubes . Hamid Bouchnak n’avait par la suite qu’à suivre le rythme pour finir la soirée en beauté interprétant au passage en exclusivité pour Timitar son tout nouveau single « Ya Ya ».

Timitar continue samedi soir avec la star marocaine Asma Lmnawar et le très populaire Abdelaziz Stati.

Festival Timitar : Asma Lmnawar et Abdelaziz Stati époustouflants lors de la dernière soirée

$
0
0

Après quatre jours intenses aux sons d’ici et d’ailleurs, la 14e édition du festival Timitar à Agadir s’achève, et qui mieux pour le clore, que la fameuse star marocaine, Asma Lmnawar et le très populaire Abdelaziz Stati.

En clair, un sacré bouquet final !

Place Al Amal. Samedi 08 juillet. 20h30. Devant la grande scène, le public arrive petit à petit pour écouter des artistes 100 % marocains lors de la dernière soirée du festival Timitar.

Le premier à se lancer : Mizane Tiout, un groupe de musique traditionnel qui vient tout droit de l’Oasis de Tiout. Cette troupe a une nouvelle fois su mettre fièrement en valeur la tradition de la dakka houarya et du mizane, si cher aux Marocains. C’est ensuite Fatima Tabaamrant qui a pris le relais. La chanteuse qui s’est formée avec l’un des plus grands Rayess Mohamed Belfqih, est appréciée du public grâce à sa maîtrise du verbe et de la poésie amazighe. Mais on ne peut pas le nier, les festivaliers ont attendu avec impatiente deux stars marocaines.

La première : Asma Lmnawar. A chacun de ses passages, la chanteuse fait un tabac. Le public l’adore et adore notamment son dernier single Andou Zine, qui a décroché six millions de vues sur YouTube en six jours à peine… Pas étonnant alors qu’elle est été accueillie par un tonnerre d’applaudissements et des cris de joie. Mais ce n’est pas le clap de fin, loin de là. Le public a dansé jusqu’au bout de la nuit aux sons du violon et de la voix du maître de la musique chaâbie, le fameux Abdelaziz Stati à l’énergie debordante. Le festival a une nouvelle fois réussi à tenir son engagement, celui de mettre en avant des talents marocains et internationaux qui transportent le public tout en prônant le métissage et la tolérance.

10ème Festival Voix de Femmes : Une édition qui fait la part belle à l’Afrique

$
0
0

Les produits du terroir et de l’artisanat local sont également mis à l’honneur

Les femmes ont toujours contribué au développement de l’Afrique. Le Festival Voix de Femmes de Tétouan, qui n’a cessé de le souligner depuis 2008, va leur rendre un vibrant hommage. Lors de cette 10ème édition, prévue du 11 au 16 juillet, le patrimoine artistique féminin africain sera au cœur de la manifestation artistique et culturelle. «Le festival rend un vibrant hommage à l’apport des femmes à la civilisation méditerranéenne et au continent africain. Cette année plus encore, diverses festivités célèbreront cet engagement qui dure depuis 10 ans», soulignent les organisateurs.

De ce fait, ceux-ci ont concocté une programmation plurielle, riche et diversifiée. Au menu des soirées musicales, des voix africaines engagées feront écho à celles nationales. Au programme, le groupe «Dream of Africa», composé de plusieurs chanteuses originaires du Cap-Vert, du Cameroun, du Bénin et du Sénégal, inaugurera les festivités sur la scène Al Matar le 14 juillet. Sur la même scène, la chanteuse Tyrane, d’origine ivoirienne, enflammera la scène avec son style afro-pop énergique. Déjà connue au Maroc pour son projet «Women» célébrant en musique les femmes africaines, elle promet une performance inoubliable le 15 juillet. Outre les artistes africaines, des voix marocaines enchanteront le public tétouanais. On retrouvera ainsi Jannat, Najat Aatabou, ainsi que Karima Gouit et Khaoula Moujahid, sans oublier l’icône locale Abir El Abed. A l’instar de la musique, le festival fait la part belle aux actions sociales dans la ville.

Ces activités seront menées chaque année de par l’aide de bénévoles, anonymes pour la plupart, qui, par la force du cœur, s’engagent pour défendre des valeurs de solidarité, d’égalité et de partage. Cette année, l’accent est mis sur le volet social avec une série d’actions qui animeront la ville durant cette semaine de festivités. Entre autres, l’opération emblématique du festival, «Santé pour tous», sera reconduite au profit de personnes en situation précaire dans la ville de Tétouan. «Voix de Femmes de Tétouan» met également à l’honneur les produits du terroir et de l’artisanat local, du 11 au 16 juillet. Ce rendez-vous incontournable du festival permet aux femmes promoteurs de la région, membres des coopératives issues du Nord du Maroc, de présenter et de commercialiser leurs produits du terroir et de l’artisanat pendant une semaine au cœur de la ville de Tétouan.

La programmation Off de Timitar

$
0
0

La 14ème édition du festival Timitar Signes et Cultures s’est caractérisée par une programmation Off riche et diversifiée avec notamment des présentations théâtrales, septième art, sports nautiques, hommages, débat, tables rondes, et soutien à la musique amazighe.

Au-delà d’un menu artistique bien étoffé avec plus de 40 spectacles, plusieurs activités ont été programmées en marge de cette édition. Dans ce sens, les amateurs du théâtre ont eu rendez-vous à la salle Brahim Radi à la municipalité d’Agadir et au complexe Mohamed Khair Eddine avec la projection de deux pièces de théâtre : «Massin Gh Kra N’tmdiazine» et «Ouklan N’tghoufi». Et aussi la projection  du film «Addour» réalisé par Ahmed Baidou et qui raconte une histoire qui se déroule au sud-est du Maroc d’avant indépendance, avec Zaid Ouhmad, qui s’engage dans une lutte sans merci contre les colons français qui venaient d’envahir les territoires des tribus des Ait Atta. Le film Addour retrace le combat d’un homme et d’un pays pour la justice, la dignité et les valeurs de liberté. Dans le cadre de cette programmation Off, plus de 600 personnes issues de la région d’Agadir notamment dans les milieux défavorisés ont bénéficié de séances d’initiation au sport nautique : surf, voile, bodybord. Parallèlement au festival, un hommage a été rendu dans la Chambre de commerce et d’industrie d’Agadir au Feu Si Mohamed Bijaad en partenariat avec l’association Iligh.

Comme à son habitude de promouvoir l’art amazigh, le festival Timitar a  assuré cette année la production du nouvel album de l’artiste Ali Chouhad, qui chante en solo ou au sein du groupe Archach. L’album est intitulé «Igudar N’Souss» (Les greniers du Souss). Le choix de cet artiste n’est pas fortuit, Ali Chouhad a grandi dans un milieu familial poétique. Père, mère et sœurs manipulent l’art du verbe. Il aiguise sa langue en se donnant dès l’adolescence à l’art de la satire poétique. En 1976, il crée le groupe musical Izmaz et en 1979, il fonde le groupe Archach avec les jeunes de sa région. Ali Chouhad a écrit la quasi-totalité des poèmes qu’il a chantés, que ce soit avec son groupe Archach ou en solo, il connaît et apprécie le répertoire des poètes classiques.

Par ailleurs, et dans le cadre de l’encouragement de la production cinématographique et audiovisuelle amazighe, deux ateliers ont été organisés au profit des professionnels de cinéma et de l’audiovisuel, et qui ont porté sur l’éligibilité aux cahiers des charges de la production audiovisuelle de la SNRT, et le Fonds CCM d’aide à la production cinématographique nationale.

Festival international d’Ifrane : Plus proche de la nature

$
0
0

Ce forum a aussi été l’occasion d’annoncer la mise en place d’un prix dont l’objectif est de récompenser une œuvre scientifique, une action locale ou une innovation particulière liées à la promotion et la protection de la montagne marocaine.

Nouveau-né de la scène festivalière marocaine, le Festival international d’Ifrane est de retour pour sa deuxième édition. Tout comme l’année précédente, l’événement a accueilli une belle brochette de célébrités. Parmi les têtes d’affiche l’on peut nommer Sherine Abdelwahab, Lartiste ou encore Wael Jassar. Afin de défendre les couleurs nationales, le festival a fait appel au grand de la musique marocaine qu’est Adbelwahab Doukkali, ainsi que la nouvelle idole des jeunes, Hatim Idar. Ayant gagné un peu plus de maturité cette année, le festival a su attirer une plus grande foule. Un public qui s’est déchaîné lors du concert du Franco-marocain Lartiste, bien qu’il soit monté sur scène avec une heure de retard. Principalement composés de jeunes âgés de 10 à 23 ans, les spectateurs ont su reprendre à la perfection chacune des chansons que l’auteur-compositeur originaire d’un village proche de Marrakech, chantant ainsi en chœur.

De son côté, Lartiste, bien qu’en «burn-out» comme il l’a expliqué lors d’une conférence, a su communiquer son énergie au public.  Aussi, cette année, tout comme l’année dernière, un thème a été choisi. La deuxième édition du Festival international d’Ifrane s’est donc déroulée sous le thème «Les chants des cèdres». Un choix qui est fait afin de rappeler aux habitants, tout comme aux personnes de passages, l’importance de la préservation de la faune et la flore de la province d’Ifrane. C’est pour cela qu’outre les festivités musicales, le Festival a proposé cette année de nombreuses activités comme la découverte du Groupe «Come To my Home», un groupe qui a réjoui les grands comme les petits avec son récital musical et poétique. Comme à son habitude, et aussi en parallèle au festival, la ville d’Ifrane propose aux résidents, comme aux visiteurs la chance de contempler le magnifique ciel d’Ifrane constamment illuminé d’étoiles et de constellations.

Le deuxième jour du festival a donc marqué le lancement du Forum d’Ifrane ainsi qu’un forum «Environnement, montagne et spiritualité», en collaboration avec l’Université Al Akhawayn. Cette rencontre a été l’occasion de réunir nombre de responsables, de chercheurs, d’experts et de témoins locaux et internationaux.

Ce forum a aussi été l’occasion d’annoncer la mise en place d’un prix dont l’objectif est de récompenser une œuvre scientifique, une action locale ou une innovation particulière liées à la promotion et la protection de la montagne marocaine. Le deuxième jour du festival a aussi été l’occasion pour les gens d’apprécier les performances du grand chanteur Adbelwahab Doukkali, mais aussi de la diva chanteuse et actrice Sherine Abdelwahab.

Afin de clôturer cette deuxième édition en beauté, la journée du dimanche 9 juillet a été consacrée à la découverte de la faune et de la flore par les adultes et les enfants, à une marche dans la montagne, ainsi qu’à un tournoi d’échecs. Une bonne manière de découvrir la ville, ses paysages et ses environs, voire passer le temps en attendant les concerts respectifs de la chanteuse maroco-irakienne Chada Hassoune et Wael Jassar, qui ont, à leur tour, clôturé cette deuxième édition du Festival international d’Ifrane.

Festival de Casablanca : Les enfants sous le charme des United Kids

$
0
0

Le phénomène United Kids était en concert mardi soir à la Scène Toro à l’occasion du festival de Casablanca.

A coups de reprise classique de la chanson française, les enfants-stars ont régalé les jeunes fans lors d’un show survitaminé. Une parfaite communion pour reprendre en chœur les standards de la chanson remis au goût du jour.

Kids United, ce sont cinq voix d’anges assorties de frimousses de catalogue. Le quintet est composé de Gloria, 9 ans, Erza, 10 ans, Gabriel, 14 ans, Nilusi et Esteban, tous deux 16 ans.


Le groupe «Love N’Live» dévoile son feeling à bord du «Dhow»

$
0
0

«Love N’Live». Ce groupe camerounais, dont l’appellation peut rappeler un genre musical, offre plutôt un sentiment par sa musique. En tournée actuellement au Maroc, Love N’Live prend ses shows, comme le précise Rass Nganmo, leader du groupe, pour «un moment où, par l’alibi de la musique, nous essayons de donner de l’amour au public».

Un feeling que les Rbatis peuvent découvrir les 14 et 15 juillet au soir à Rabat à bord du somptueux bateau, le Dhow. Ainsi, le groupe présentera, lors de la première date, un voyage à travers la diversité musicale du Cameroun qui, selon Rass Nganmo, également directeur artistique du groupe, rythme le quotidien du pays d’origine et interpelle à la conservation des valeurs des peuples. Quant au 15 juillet, Love N’Live animera un spectacle qui entame son périple du Cameroun pour s’ouvrir sur le reste du monde à partir de fusions de rythmes comme le makossa et le jazz, ainsi que de musiques urbaines. Lors de ces deux shows, ce groupe va se produire aux côtés d’un autre appelé Africa United qui comprend des artistes issus de différents pays du continent dont le Maroc.   

Entre le 16 et le 20 juillet, cette formation musicale fera un enregistrement live à Dar Gnawa de Tanger sous la direction d’Abdellah Boulkhair El Gourd.     

Après quoi, le groupe jouera le 21 juillet à l’Uzine de Casablanca, le 22 du mois courant se rendra dans le Piétri de Rabat avant de revenir le 23 à Casablanca dans le théâtre de l’opprimé. «D’autres dates sont à confirmer à Marrakech et Asilah», enchaîne Rass Nganmo.

Outre sa collaboration avec Dar Gnawa de Tanger, le groupe assure le coaching au groupe Stibidik de Hamada Haddad, vainqueur de jeunes talents de Tanjazz 2015, pour les fins de l’enregistrement de l’album de ce groupe dans le cadre de la résidence Tanjil en collaboration avec l’association Tabadoul.

Avant d’animer des concerts au Maroc, Love N’Live, qui organise sa tournée depuis avril, offre déjà 8 spectacles en Algérie. L’objectif étant de partager la culture du Cameroun. «Nous aimons être proches du public. Nous jouons dans les rues comme dans les prisons entre autres», poursuit le leader du groupe. Rass Nganmou prend également appui dans un proverbe camerounais qui dit que la force et la richesse résident dans la différence. «Nous venons célébrer notre différence avec le peuple marocain», conclut l’artiste.

Festival de Casablanca : un spectacle électrique de DJ VAN & FRIENDS

$
0
0

DJ VAN & FRIENDS ont électrisé la scène Toro mercredi soir à l’occasion du Festival de Casablanca organisé du 10 au 15 juillet. 

Grands et petits se sont donnés rendez-vous à El Hank et ont vu défiler des artistes interprétant tous les styles musicaux accompagnés par le DJ producteur Khalil Belkas Marocain, alias Van.

Les gagnants de Jawhara Talents

$
0
0

«Les gagnants vont bénéficier de l’enregistrement d’un single dans un des studios les plus prestigieux du Maroc, ainsi que l’opportunité de monter sur une des scènes du Festival international Jawhara 2018».

La 7ème compétition Jawhara Talents vient de révéler son palmarès. Ainsi, le groupe casablancais, Tomine, s’en sort gagnant dans la catégorie Rock. Le prix lui est décerné par le ministère de la culture.

La fondation Banque Populaire offre un prix au groupe Kertass Nssa et Suprime, dans la catégorie Rap.

A son tour, l’association Amghar des œuvres culturelles octroie un prix au groupe safiote de musique chaabi, Youssef Zoubid. Dans la catégorie fusion, le groupe Seven Doors issu de Chefchaouen remporte le prix remis par le directeur OCP El Jadida, Amine Kas. 

«Les gagnants vont bénéficier de l’enregistrement d’un single dans un des studios les plus prestigieux du Maroc, ainsi que l’opportunité de monter sur une des scènes du Festival international Jawhara 2018», précisent les initiateurs.

Ces lauréats parmi 10 candidats, ayant postulé pour l’appel à candidature lancé en juin dernier, se sont produits, du 7 au 9 juillet, devant un public et un jury. Celui-ci est composé des professionnels Abderrahmane Arres, président du Jury JT 2017 et directeur provincial du ministère de la culture et de la communication à El Jadida et Sidi Bouzid, d’Oubiz du groupe Darga, de Khalid Moukdar du groupe Haoussa, d’Ali Faraoui du Studio pleins les oreilles et d’A bderrahim El Bertai. Ce jury s’est entretenu, le 9 juillet, avec l’ensemble des candidats. Des séances de coaching one to one ont été, selon la même source, organisées afin de transmettre aux candidats les remarques et conseils d’orientation.

La même date est également marquée par l’organisation d’une soirée de clôture animée par le show du groupe «El Ghiwane Mazagan», l’orchestre «Oulad Elhaloui», ainsi que le groupe Lhkama Nation (Break Dance). Un plateau artistique varié qui a enflammé le public créant ainsi une ambiance folle et électrique.

Cette année, la direction de Jawhara Talents a organisé la compétition à la corniche de Sidi Bouzid. L’occasion d’animer la ville en période estivale. C’est aussi une opportunité de présenter les nouveaux talents à un plus large public. De quoi booster, selon les initiateurs, leurs carrières artistiques. Ce choix a rapidement donné ses fruits puisqu’il a permis d’enregistrer un record de présence du public, venu par milliers de toutes les régions avoisinantes.

Pour rappel, cette compétition est organisée dans le cadre du Festival international Jawhara, soutenu par le Groupe OCP. Cette manifestation qui est à sa 7ème édition, se tiendra du 3 au 5 août à El Jadida, Azemmour, Bir Jdid et Sidi Bouzid. Bon festival !

Aziz Sahmaoui: «J’espère collaborer avec des musiciens marocains»

$
0
0

Entretien avec Aziz Sahmaoui, musicien

Membre Fondateur de l’Orchestre national de Barbès, groupe incontournable des musiques du monde, Aziz Sahmaoui a toujours cherché à moderniser et valoriser les musiques traditionnelles maghrébines. Aujourd’hui, il continue à œuvrer avec une nouvelle formation, la University of Gnawa. Un parcours flamboyant pour cet artiste doué et curieux de tout. Rencontre.

ALM : Que représente pour vous votre participation au festival de Casablanca ?

Aziz Sahmaoui : Je suis heureux de ma participation à ce festival. Il est important de rester en contact avec le public, avec les fans, avec la culture , avec nos traditions et avec la beauté de notre pays. Il est important de tisser et consolider ce lien qui existe entre l’artiste et son public. Je chante en arabe, en amazigh, je chante en bambara, je défends la culture maghrébine en général. Je suis ravi de présenter mon groupe University of Gnawa à cet événement qui se compose de différentes nationalités. J’aime ramener ce mixage, ce mélange, cette diversité culturelle. C’est une université libre où le pouls commun des musiciens camerounais, marocains, tunisiens et français se mêle.

Quelles sont vos influences musicales?

J’ai commencé la musique à Agadir et plus particulièrement à Inzgane. J’étais influencé par le son que génère la nature. Quand vous marchez et vous sentez le bras écrasé d’une branche, votre sens se réveille. Vous sentez le vent qui fait danser la branche, le ruissellement de l’eau. Tout ceci m’a ramené à participer dans différentes fêtes au Maroc, des fêtes religieuses ou nationales. Je fais allusion à Achoura, à Houara, à Naghama soussiya, à Taktouka jabaliya et à Chaabi. Je peux dire également que j’étais fasciné par le son du tambour. Je me souviens un jour, j’étais à Jamaa El Fna avec ma mère et tellement j’ai été attiré par le son de cet instrument que je suis resté planté sur place. Depuis ce jour, j‘ai été attrapé par le son du tambour. Je suis allé vers lui et j’ai voulu le découvrir et le comprendre. Il m’a amené un peu partout vers le monde. J’étais influencé également par les rythmes haouzi, Aita , groupe Nass El Ghiwane, Rolling Stones, les Beattles, et autres. Toutes ces influences m’ont amené à voyager à travers le monde et rencontré de très grands musiciens. La musique est un espace qu’il faut tout simplement comprendre, jouer avec lui, l’interpeller, le laisser, le calmer, le diviser, le multiplier. C’est une question de feeling aussi.

Quel est votre message à travers votre musique ?

J’aime les gens, je trouve que les gens sont charmants. A Chacun sa démarche, et sa façon. J’aime la nature en général. J’aime quand le vent chante, j’aime faire parler les arbres, les colombes et rendre la lumière triste. Chacun possède une conscience en lui qu’il faut réveiller et secouer quand elle est heurtée avec quelque chose. Il faut s’approcher des gens les aimer et pardonner l’autre. Cela libère l’espace dans l’esprit.

Vous êtes poète, compositeur, chanteur… d’où vient toute cette énergie

La grandeur et la magie viennent de nous. La magie est partout, juste il faut la voir et la décrire. J’aime faire parler les couleurs. J’aime beaucoup les métaphores.

Installé à Paris, est-ce que vous avez envie de venir vivre au Maroc ?

Chaque année je me dis une fois fini un projet, je rentre au Maroc mais ce n’est pas définitif. Mais je viens souvent au Maroc rendre visite à ma mère et à mes amis

Que pensez-vous de la nouvelle génération des musiciens marocains ?

Il existe des rappeurs talentueux. Il y a cette envie, cette beauté dans la création. Il faut juste plus d’investissement dans le travail. J’espère collaborer avec des musiciens marocains. J’aimerais faire un projet avec les meilleurs, les grands et les petits.

Quels sont vos projets ?

Il y aura un nouvel album dont la sortie est prévue l’année prochaine. Il est composé de onze titres. Ceux-ci parlent de la fête, de la joie, de l’amour, de l’énergie qui est en nous.

«Tanjil 2017» dans sa 3e édition: Neuf groupes présélectionnés pour le concours

$
0
0

Neuf groupes de jeunes musiciens marocains ont pris part à la 3ème édition du Concours de jeunes talents «Tanjil 2017», financé par l’Union européenne (l’UE) dans le cadre de son programme Med Culture.

Il s’agit d’une compétition qui vise à promouvoir des jeunes artistes d’expressions diverses, dans une perception très libre de ce que peuvent être les musiques jazz d’aujourd’hui. Adossé au Festival Tanjazz, l’événement est organisé par l’Association Tabadoul en partenariat avec la Fondation Lorin et Visa For Music. Chacun des neuf groupes a livré un live de 30 minutes, au rythme de trois concerts par soirée, les différents styles musicaux se sont enchaînés, pour le plus grand plaisir de tous.

Du flamenco à la soul, en passant par la fusion, le gnawa et la funk, tous les artistes ont su livrer une performance unique et mettre en avant la diversité musicale qui anime le Maroc. Point commun à tous ces concerts, le groove si particulier du jazz, la mise en avant de l’improvisation et la vitalité des jeunes talents marocains. Concernat ces groupes, on retrouve : «Laouma», «Jy Blues» «NorAfrika», «Abdou Project», «All For One», «Babylon System», «Curly Noise», «Seven Doors» et «Tarwa N’Tiniri». 

Les résultats sont attendus le 3 août, suite au vote d’un jury international et également du vote du public. Ils seront dévoilés sur les pages Facebook de Tabadoul et de Tanjil, et sur les sites internet de Tanjazz et de Tabadoul. «L’homogénéité du groupe, l’intérêt du répertoire, la qualité musicale et la qualité d’improvisation sont les principaux critères pour pouvoir atteindre la finale sur la grande scène de la 17ème édition de Tanjazz, du 14 au 17 septembre 2017», indiquent les organisateurs.

Pour rappel, Med Culture fait partie du programme régional Médias et culture pour le développement dans le sud de la Méditerranée. Il a été affecté d’un budget total de 17 millions d’euros sur une période de quatre ans, dont 9 millions d’euros pour l’octroi de subventions sur une base de co-financement, et 8 millions d’euros pour un mécanisme de renforcement des capacités des médias (MedMedia) et un mécanisme de renforcement des capacités en matière de culture (MedCulture).

Le Festival des plages Maroc Telecom est de retour

$
0
0

Plusieurs grands noms de la chanson marocaine et orientale au programme

La 16ème édition du «Festival des plages Maroc Telecom» s’est ouverte vendredi dernier à M’diq et se poursuivra tout au long de l’été avec des soirées musicales dans plusieurs villes balnéaires. Les festivaliers ont ainsi pu poursuivre les concert de Samy Ray, «Orchestra Berkani», Ihab Amir et Mourad Asmar. Selon les organisateurs, cette 16ème édition offre une programmation diversifiée alliant à la fois stars marocaines et orientales avec des têtes d’affiche en provenance de toutes les régions, formations traditionnelles, scène actuelle et groupes locaux.

Bien plus qu’une série de concerts, le «Festival des plages Maroc Telecom» est essentiellement une manifestation à très forte audience à travers laquelle Maroc Telecom entreprend chaque été la promotion de l’art et de la culture du Royaume, tout en véhiculant des valeurs de partage et de divertissement. Son impact sur le développement social, mais aussi économique des villes balnéaires est indéniable. Selon la même source, ce festival crée non seulement de l’animation pour les estivants, mais contribue également à l’amélioration de l’attractivité de ces destinations auprès des touristes nationaux et étrangers, avec toutes les retombées économiques que cela implique.

Cette manifestation est en outre une occasion de divertir les enfants grâce aux multiples programmations sur les sites qui proposent des activités ludiques, sportives et culturelles dont les petits peuvent profiter tout au long de la journée. Avec les moyens humains, techniques et logistiques importants que nécessitent les installations scéniques extraordinaires offertes chaque année depuis 2002, le «Festival des plages Maroc Telecom» est également devenu une opportunité d’emploi pour des milliers d’acteurs nationaux qui veillent à sa réussite chacun dans son domaine d’activité.

«Le «Festival des plages Maroc Telecom» a su occuper une place de premier ordre dans le calendrier culturel et festif de la saison, attirant l’an dernier plus de 6,5 millions d’estivants», indique-t-on.

«Eté des Oudayas»: De la musique africaine, raï, gnaoui et hassani

$
0
0

Une pléiade d’artistes de renom, originaires du Congo, d’Angola, du Mali, puis du Maroc, prendront part à la 7ème édition du Festival international des arts et de la culture «Eté des Oudayas», prévue du 29 au 31 juillet 2017, dans le site historique de la Kasbah des Oudayas.

Organisée par le ministère de la culture avec le comité national de la musique, cette manifestation sera ponctuée par une programmation musicale colorée et diversifiée. La soirée d’ouverture sera marquée par l’octroi du trophée du festival au grand Mahmoud El Idrissi, et ce en considération à sa carrière artistique pleine de créativité musicale ayant enrichi le répertoire de la chanson marocaine et arabe. La même soirée sera marquée par le concert des frères Sefiani et de l’ensemble orchestral Cherqani dans un récital inédit. Les mélomanes assoiffés de belles musiques africaines auront le plaisir d’apprécier le groupe africain Mbanza Kongo (Congo Kinshasa, Congo Brazzaville, Angola et Mali).

Outre de la musique africaine, la musique du raï sera présente à ce rendez-vous musical avec Rachid Berriah. Grande voix de la musique moderne, ce chanteur promet un répertoire des plus percutants. Ses prestations ne sont plus à démontrer, tant au Maroc qu’à l’étranger et ses albums ont dépassé la dizaine, dont des succès très prisés par ses fans, car ils renferment des paroles simples, faciles à chanter, et un rythme chaud et fluide. Le programme donne à découvrir également de la musique authentique avec la troupe Senhaja et l’artiste Sari Mohamed El Ouafi. Cette manifestation sera clôturée par les concerts de la diva de la chanson sahraouie Rachida Talal et celui du gnaoui Hamid Kasri.

Au-delà de la musique, «Eté des Oudayas» offre une grande exposition organisée sous le thème «Instruments de musiques des Cultures du Monde». Celle-ci aura lieu à la galerie Bab El Kébir du 29 juillet au 7 août. Elle réunit trois artistes-peintres à savoir Naim Chemaou (peintures sur toile), Kacem Benmessaoud (sculptures sur bronze) et Hassan Mergri (calligraphies iconographiques persanes).


Dans «La Gozadera» en arabe: Abd El Fattah Grini et Jamila Badaoui livrent une nouvelle fusion des rythmes latino

$
0
0

Les téléspectateurs ont indéniablement croisé le nouveau clip dans lequel Abd El Fattah Grini et Jamila Badaoui se produisent. Les rythmes du single sont d’ailleurs attirants.

Cette fois-ci, les deux artistes marocains s’affichent, après leur single «Zalema», tourné en clip dans lequel ils se produisent avec Shah Rukh Khan, dans le nouvelle vidéoclip de la version arabe du single latino «La Gozadera», de la star Marc Anthony et la troupe « Gente de Zona». Le tournage ayant eu lieu à Casablanca par les soins du metteur en scène Abderrafia El Abdioui.

Ce single est le couronnement d’une nouvelle collaboration entre les deux labels de production «Magnus Media» et «Platinum Records» pour la production et la distribution artistique. Selon les initiateurs, «les deux leaders du divertissement dans le monde œuvrent pour créer une nouvelle vision artistique de la fusion entre les rythmes des chansons latino et arabe, tout en l’interprétant d’une façon innovante et unique».
Pour rappel, le vidéoclip du single «La Gozadera» est produit en partenariat avec l’opérateur téléphonique «Orange Maroc» dans le cadre de sa campagne dédiée au mois de Ramadan dernier intitulé «Orange Talents». Il s’agit du premier programme de son genre sillonnant les régions du Maroc pour découvrir les nouveaux talents.

Ceci étant, le vidéoclip est disponible sur la chaîne YouTube officielle de Platinum Records sur ce lien https://youtu.be/QrjC7R-_65Y, les chaines du groupe MBC, et autres chaînes de télévision. «Le vidéoclip devrait avoir un franc succès auprès du public du monde entier», estime la même source.
Outre Abd El Fattah Grini, le label, Platinum Records, filiale de «MBC Group», détient, à lui seul, une liste variée de grands noms d’artistes, de producteurs, de compositeurs et de paroliers à l’instar de Kadim Al Sahir, Melhem Zein, Ahlam, Mohammad Assaf, Nancy Ajram, Faudel, Lynn Al Hayek et Yacoub Shaheen. Comme il collabore avec de nombreux acteurs majeurs de l’industrie musicale tels que RedOne, Michel Fadel ; Hady Sharara, Nizar Francis, Fayez Al Saeed, Ali Al Khawar, Amir Teima et d’autres.

La 6ème édition du Festival national d’El Aïta Jabalia à Taounate

$
0
0

Le ministère de la culture et de la communication organise du 22 au 24 juillet à Taounate la 6ème édition du Festival national des Arts d’El Aïta Jabalia.


Cette édition connaîtra la participation de plusieurs troupes nationales et locales pratiquant cet art populaire authentique qui animeront des soirées artistiques trois jours durant, indique un communiqué du ministère de la culture et de la communication. Outre les troupes populaires provenant des villes de Chefchaouen, Taounate, Tétouan, Tanger et de Larache, l’événement sera marqué par la participation du chanteur Abdelaziz Ahouzar et accueillera une kyrielle de créateurs et des stars comme invités d’honneur.
Avant la cérémonie d’ouverture, prévue à la place de la ville de Taounate, le bal sera ouvert par les troupes lauréates du concours national de créativité dans l’art d’El Aïta jabalia qui sera organisé le 21 juillet 2017. Le «prix de la créativité de la chanson jabalia» vise à motiver et à encourager les artistes, les troupes et les groupes de musique et de chant spécialisés dans les chansons à caractère «jabali» à faire preuve de créativité, indique un document de la direction du festival.

Parallèlement aux spectacles artistiques, l’événement sera ponctué d’activités culturelles, scientifiques et éducatives telles l’organisation d’une table ronde axée sur «El Aïta Jabalia dans le patrimoine jabli marocain et mondial», l’installation d’une «tente de la poésie – El Aïta Jabalia» tout au long du festival avec la participation d’une pléiade de poètes spécialisés dans l’Art d’El Aïta Jabalia, venus de différentes régions du Royaume, et d’une «tente de l’espace conte montagnard».

Le Festival national des arts d’El Aïta Jabalia a pour objectifs de documenter l’aspect festif, de préserver les expressions artistiques de ce legs culturel, de mettre en valeur la diversité de l’art d’El Aïta Jabalia dans les différentes régions du pays ainsi que de favoriser le passage de la dimension orale à l’étape de la documentation de l’art d’El Aïta à travers l’écriture et de la préparation des publications audiovisuelles.

Parallèlement à Shop in Casablanca: Casa Festival a drainé plus de 1,5 million de spectateurs

$
0
0

«S’inscrivant dans le cadre du déploiement opérationnel de la démarche d’attractivité WeCasablanca, Shop in Casablanca a été l’occasion de célébrer les marques et créateurs, femmes et hommes, de la métropole».

Le Casa Festival, organisé récemment après plusieurs années d’absence, livre son bilan. Ce sont plus de 1,5 million de festivaliers qui ont, selon les initiateurs, fréquenté cette manifestation marquée par la participation, en 10 jours, de 500 artistes. Des chiffres qui contribuent, selon la même source, au succès du festival. «Cette réussite, qui traduit le succès de la démarche d’attractivité Wecasablanca, a permis de réconcilier les Casablancais avec leur ville à travers un événement gratuit qui a animé les 16 arrondissements de la métropole », se félicitent les organisateurs.
En détail, le festival a abrité 36 concerts sur trois scènes à El Hank, Ain Sebaa et la place des Nations Unies.

Cette manifestation s’est également distinguée par une création originale qui a célébré Casablanca avec la participation de 186 artistes nationaux et internationaux ainsi qu’une vingtaine d’événements qui ont mis à l’honneur la danse, les arts vivants, le street-art, le gaming ou encore le cinéma dans différents arrondissements de la ville. «Cette articulation unique entre la culture, les arts et l’histoire de la métropole a fait de Casa Festival un événement véritablement ouvert, accessible et populaire, offrant au public l’opportunité d’être véritablement un acteur et pas seulement un spectateur», enchaîne la même source.

Parallèlement à ce festival, «Shop In Casablanca» a tenu sa première édition. Cette deuxième manifestation, tenue sous le thème «Offrez-vous la ville», a mis à l’honneur la métropole en tant que destination shopping et touristique incontournable.

«S’inscrivant dans le cadre du déploiement opérationnel de la démarche d’attractivité WeCasablanca, Shop in Casablanca a été l’occasion de célébrer les marques et créateurs, femmes et hommes, de la métropole», détaillent les initiateurs. Afin de mettre en lumière les figures confirmées de la haute couture traditionnelle et moderne, des événements dédiés ont été proposés au public. C’est le cas de l’exposition du créateur marocain de renom Said Mahrouf, du défilé grand public en plein air dirigé par Najia Abbadi sur la place Mohammed V, de la mise en place d’un village, un lieu ouvert dans le jardin public de la rue de Normandie mis à la disposition des jeunes créateurs avec des espaces d’animations pour les grands (ateliers bien-être) et les petits (Kids Club). «Shop in Casablanca a également été le centre d’un partage d’expériences très apprécié des festivaliers», estime la même source.

Dans un single arrangé par Hamid Bouchnak: Rafiî chante «Danger» en style Raï’n’B

$
0
0

La star marocaine, Hamid Bouchnak, ne cesse de multiplier les collaborations. En cette période estivale, il arrange le nouveau single intitulé «Danger» du jeune chanteur marocain, Rafiî.

Cet artiste est en plein tournage à Marrakech du clip de ce tube qu’il compose lui-même sur paroles de Younes Adam. Un single que Rafiî conçoit en style Raï’n’B après avoir été connu pour le chaâbi. L’annonce est faite par le manager Mohamed Moufid Abba Sbaï qui produit « Danger » aux côtés de cet interprète.

En arrangeant ce tube pour Rafiî, Hamid Bouchnak encourage ce chanteur qui a, selon la même source, «une puissance et une énergie».
Dans « Danger », le jeune artiste parle d’une fille qu’il aime bien qu’elle fasse pleine de détours.
Quant au lancement de ce single, il est, selon la même source, déjà entrepris sur les plates-formes digitales à l’instar de Deezer, Itunes avant émission, la semaine prochaine, sur les chaînes radio. Une fois prêt, le clip est prévu d’être diffusé sur la chaîne Youtube.

Pour les fins du tournage de cette vidéo, l’équipe de Rafiî traite avec des jeunes marrakchis pour la conception d’un clip «dynamique». Un clip qui se veut le résultat d’un travail susceptible de permettre la production du jeune artiste sur les scènes de festivals.
Outre sa collaboration avec Hamid Bouchnak, Rafiî compte à son actif un duo qu’il fait en 2011 avec la chanteuse Rachida Talal. Ce single intitulé «Youkaâ elli bgha youkaâ» est conçu en style hassani et chaâbi.

La carrière du jeune artiste commence en 1996. Son premier album remonte à 2000. Pour l’heure, Rafiî compte à son actif 5 opus en style chaâbi dont «Kif tra w jra» lancé en 2015. Entre-temps, cet artiste reprend, dans la même année, «Tâala ngollik» du groupe Aflak en electro chaâbi. Cet arrangement est, selon la même source, pensé de manière à abonder dans le sens de la tendance juvénile en réconciliant la chanson des années 80 avec celle des années 2000. Aussi, «Tâala ngollik» est, pour rappel, conçu en electro chaâbi en guise d’hommage à Feu Jamal Aflak.
De plus, Rafiî, qui fait d’autres featurings dans sa carrière, est connu pour avoir interprété des singles en aita et raï lors de son parcours artistique. De quoi le qualifier à se lancer dans le style Raï’n’B.

Nader Ayouch veut redorer le blason de la chanson marocaine

$
0
0

Dans «Ya eddalem» qui vient d’être lancé en clip

Le chanteur marocain, Nader Ayouch, vient de lancer le clip de son nouveau single intitulé «Ya eddalem».
A première vue, cette vidéo, tournée dans la belle ville d’Ifrane et mise en ligne sur le site Youtube, met en valeur la nature exquise de la petite Suisse marocaine. Une beauté qui éprend le spectateur au fil des séquences du clip, réalisé par Mohamed Mahboub, qui met en scène l’artiste qui chante un chagrin d’amour comme le laisse voir l’appellation du tube. Un titre qui porte, selon Nader Ayouch, une teinte classique bien que cet artiste semble faire partie de la nouvelle génération. «Je ne suis pas contre la chanson juvénile.

Mais je préfère apporter une modification à la chanson marocaine classique. Pour ma part, je me retrouve dans ce genre. C’est une question de goût», estime le chanteur. Il ne rejette, cependant, pas l’idée d’abonder dans le sens de la nouvelle génération. «Tout dépend du rythme et de la chanson», précise Nader Ayouch.
Selon ses dires, «Ya eddalem» rappelle au spectateur marocain l’ère de la chanson marocaine authentique. Ainsi, son single s’écarte de l’amalgame entre rythmes du Golfe et langue simpliste.

Pour lancer son single, l’artiste recourt à Abd El Ali El Rhaoui en tant que compositeur. A écouter le tube, la composition laisse voir que celle de Nader Ayouch abonde d’ailleurs dans le sens des compositions de l’époque de l’artiste chevronné.
Les paroles étant conçues par Redouane Charqaoui sur un arrangement d’Adil Zeouich. Ces paroles sont à leur tour issues de la langue dialectale marocaine communément utilisée tout en l’employant dans une peau artistique.
Quant au choix de produire son clip, Nader Ayouch qui a recours à des moyens personnels pour «Ya eddalem», a un autre point de vue. «Il est préférable de trouver une bonne maison de production qui aide à avancer professionnellement parce que ce serait difficile pour chaque artiste de produire ses œuvres lui-même», indique-t-il.

Ceci étant, l’artiste est considéré comme l’un des chanteurs marocains les plus dévoués à la chanson classique. Il commence son parcours artistique à l’âge de 15 ans. Il sort son premier album en 1988 au Caire, où il a eu la chance de collaborer avec de grands musiciens à l’instar de Salah Chernoubi et de grands producteurs tels que Oualid Fayed.
Il compte également à son actif le single intitulé « El rhani allah » composé par Hassan Dikouk. Un tube qu’il lance avant de s’installer en Suisse pour une durée de 18 ans où il enchaîne études et emploi. Après quoi, il est de retour au pays natal. Ce retour a, selon lui, pour objectif de revisiter la chanson marocaine en présentant de nouveaux projets afin de rester proche du public marocain.
Interrogé sur l’éventualité de l’existence d’un lien de parenté avec le réalisateur, Nabil Ayouch, le chanteur dit qu’il n’y en a «aucun».

Viewing all 911 articles
Browse latest View live